Checklist complète pour un onboarding de vos nouveaux commerciaux réussi
September 15, 2025
Formation active
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Cette idée, souvent attribuée à Edgar Dale (Cone of Experience, 1969), illustre un principe fondamental de la pédagogie moderne : l’apprentissage actif.
Autrement dit, ce n’est pas l’exposition à l’information qui crée la compétence, mais l’expérience de mise en pratique.
De nombreux travaux en sciences cognitives confirment ce constat : la mémorisation durable dépend de l’engagement cognitif, émotionnel et moteur de l’apprenant.
🔍 Voir notamment : Brown, Roediger & McDaniel (2014), Make It Stick: The Science of Successful Learning.
Créé par Roy V.H. Pollock, Andrew Jefferson et Calhoun W. Wick, le modèle des Six Disciplines of Breakthrough Learning (2006) part d’une observation simple :
Trop de formations, même bien conçues, ne produisent pas de changement durable sur le terrain.
Les auteurs proposent donc un cadre systémique où la formation n’est plus une fin en soi, mais un levier stratégique au service de la performance de l’organisation.
Avant de concevoir le contenu, il s’agit d’identifier l’impact concret que la formation doit avoir sur les indicateurs opérationnels : qualité, productivité, satisfaction client, etc.
Cela suppose un dialogue fort entre RH, managers et formateurs :
🎯 Exemple : Une formation commerciale n’a pas pour finalité “savoir présenter un produit”, mais “augmenter le taux de conversion client de 10 % dans les 3 mois”.
📚 Référence : Kirkpatrick & Kirkpatrick (2006), Evaluating Training Programs: The Four Levels — le 6Ds complète et prolonge cette logique d’évaluation de l’impact.
Les recherches en andragogie (Knowles, 1984) montrent que les adultes apprennent mieux lorsqu’ils sont acteurs de leur apprentissage.
Cela implique :
🧠 Exemple : Une entreprise de santé a transformé sa formation conformité en “escape game” digital, augmentant le taux d’achèvement de 40 %.
🔗 Pour aller plus loin : https://www.td.org/books/the-six-disciplines-of-breakthrough-learning

L’un des biais cognitifs majeurs est la courbe de l’oubli (Ebbinghaus, 1885) : sans mise en pratique rapide, 70 % des connaissances sont perdues en moins d’une semaine.
Les 6Ds recommandent donc de :
🚀 Exemple : après une formation en management, chaque participant anime une réunion d’équipe appliquant les nouveaux outils vus, puis partage son feedback collectif.
C’est souvent le maillon faible de la chaîne. Le manager direct joue ici un rôle clé : soutien, encouragement, suivi.
Le transfert des apprentissages dépend de trois conditions :
🔍 Voir : Baldwin & Ford (1988), Transfer of Training: A Review and Directions for Future Research (https://doi.org/10.1037/0033-295X.100.2.295)
La formation ne se termine pas le jour J.
Les “microlearning”, “nudges pédagogiques” et communautés d’apprentissage prolongent l’impact dans le temps.
🧰 Exemple : Des capsules vidéo de 2 minutes post-formation peuvent renforcer la rétention à 3 mois.
Ce suivi nourrit une culture de l’apprentissage continu, clé de la performance collective.
🔗 Voir : https://hbr.org/2019/10/why-leadership-training-fails-and-what-to-do-about-it
Au-delà du traditionnel “satisfaction à chaud” (niveau 1 de Kirkpatrick), les 6Ds incitent à mesurer :
📊 Exemple : Suivre l’évolution des ventes, du NPS ou du taux d’erreurs après une formation permet d’établir un lien direct entre apprentissage et performance.
Le modèle des 6Ds invite à penser la formation non pas comme un événement, mais comme un processus d’impact articulant préparation, expérience et accompagnement.
Il met en avant un apprentissage :
👉 Et vous ?
Quels leviers activez-vous pour que vos formations produisent un impact mesurable ?
Lequel des “6D” représente, selon vous, le plus grand défi dans votre organisation ?